Ce dernier point est fondamental : quand on se « met à son compte », les charges sociales pèsent très souvent plus lourd que l'impôt. Surtout en début d'activité quand les bénéfices sont relativement faibles.
Les non-salariés cotisent à l'Urssaf, à l'assurance-maladie et aux caisses de retraite, y compris s'ils exercent par ailleurs une activité salariée et sont déjà couverts par l'assurance-maladie. Les taux de ces deux derniers régimes varient légèrement suivant la nature de l'activité, suivant que l'on est artisan, industriel-commerçant ou profession libérale. Pour simplifier, nous ne tiendrons compte ici que du cas des industriels et commerçants (très proche de celui des artisans).